- girel
-
⇒GIREL, subst. masc.HIST. [Au Moyen Âge] Pièce d'armure qui recouvrait le poitrail, les flancs et la croupe d'un cheval d'arme. À celui-là aussi, le Soir, après la fête (...) déharnachait le cheval de ses aigrettes et de son girel bien orné (KAHN, Conte or et sil., 1898, p. 228) :• Mais le grand paladin se roidit, et l'assommeD'un coup prodigieux qui fendit en deux l'hommeEt tua le cheval, et si surnaturelQu'il creva le chanfrein et troua le girel.HUGO, Légende, t. 1, 1859, p. 287.Prononc. : [
]. Étymol. et Hist. 1624 « espèce de couverture de cheval » (DES HAYES, Voy. du Levant, 49 ds BARB. Misc. 13, p. 117). Issu, avec restitution de la finale d'orig., de giret « couverture de cheval » (ca 1570, Entrevue de Charles IX et de la reine d'Espagne à Bayonne ds GAY — 1675, OUDIN Esp.-Fr.), lequel est empr., avec changement de finale, de l'esp. jirel (attesté au sens de « couverture » dep. le XVIIe s. ds COR.), lui-même empr. de l'ar.
, plur. de
« couverture de cheval »; cf. la var. gillet (1556, Inv. de l'hôtel de Montmorency ds Bibl. Éc. Chartes, t. 80, p. 162).
girel [ʒiʀɛl] n. m.ÉTYM. 1624; de giret, v. 1570; esp. girel, de l'arabe ğilāl, plur. de ğull « couverture de cheval », et -el. → Giron.❖♦ Didact. (hist.). Au Moyen Âge, Bouclier de fer ou de cuir protégeant le cheval.❖HOM. Girelle.
Encyclopédie Universelle. 2012.